Marilou Lemmens est une artiste et chercheuse. Son travail consiste en une activité plurielle où figurent la conception et la réalisation d’œuvres d’art et d’expositions, l'écriture et la publication de livres d’artistes et de textes ainsi que d’autres activités liées au partage de cette pratique incluant un enseignement universitaire. Développé en duo avec Richard Ibghy, son travail allie une recherche rigoureuse à une exploration matérielle spécifique à chaque projet afin d’examiner des questions à l'intersection de l'écologie, de l’économie, de l'épistémologie et de l'histoire. Ses projets adoptent différentes formes dont celles d'installations, de sculptures, de vidéos, de performances et d’œuvres d’art public. Depuis plusieurs années, sa pratique se penche sur le langage de l'économie, la magie des statistiques, la capacité des modèles à influencer l'avenir, l'esthétique de la visualisation des données et le design des expériences en laboratoire. Ses projets récents cherchent à élargir les concepts d’hospitalité, de soin et de communication entre les espèces. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions monographiques incluant à Movíl, à Buenos Aires, à la Confederation Centre Art Gallery, à Charlottetown, à la Fondation Guido Molinari, à Montréal, au Ulrich Museum of Art, à Wichita, à la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, à Saint-Edmond-de- Grantham, à la Audain Gallery, à Vancouver, à ISCP, à New York, et à la Galerie Leonard & Bina Ellen, à Montréal. Elle a aussi participé à des expositions et événements internationaux, notamment au Ludwig Museum de Budapest (Hongrie), à la Biennale de Fiskars (Finlande), au Columbus Museum of Art (É.-U.), à la OFF-Biennale Budapest (Hongrie), au Musée d’art contemporain de Montréal (Canada), à la Bienal de Cuenca (Équateur), à la Biennale d’Istanbul (Turquie), au Henie Onstad Kunstsenter (Norvège) et à la Biennale de Sharjah (É.A.U.). Elle vit à Durham-Sud, au Québec. Au sein de l’ISNS, elle développera – en duo avec Richard Ibghy – un projet maillant art, santé, écologie et numérique pour répondre à la question : quelle culture visuelle et matérielle peut faire sens dans un domaine à la fois hautement virtuel et intimement ancré dans les corps ? La résidence s'inscrit dans le cadre de l’axe « One Health » de l’ISNS, qui part de la prise de conscience que la protection de la santé de l’humain passe par la santé des autres animaux et la santé environnementale. Ce projet est lauréat 2024 du programme « Arts & SHS » - Résidences de recherche pour artistes étrangers de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme à Paris et est soutenu par une bourse du Conseil des Arts du Canada.